On en revient toujours à cet aveuglement de nos hommes politiques actuels sur l'évolution qui s'est opérée dans le monde entrepreneurial : lors de leurs formations dans ces grandes écoles, le modèle type des entreprises existantes et tel qu'il existait depuis l'après-guerre était celui des grandes entreprises nationales, des mastodontes, qui ont eu leur utilité, et qui ont su pour beaucoup embrasser la mondialisation et la globalisation.
Mais, ce tissu économique, à l'échelle nationale, a depuis profondément évolué et changé. Il est principalement constitué aujourd'hui de TPE/PME, avec des entrepreneurs beaucoup plus proches de leurs salariés, tous embarqués dans la même aventure.
Mais l'évolution de ce tissu entrepreneurial ne s'est pas accompagné de l'évolution de prise de conscience de nos hommes politiques actuels, qui restent sur un schéma d'aide aux grandes entreprises.
Leur cécité sur des entreprises de tailles moins grandes leur fait croire que l'on gère une entreprise de 10 ou 100 ou 200 personnes comme on gère une entreprise de 10 000 ou 20 000 personnes.
Aujourd'hui, l'argent est une conséquence de l'activité d'une entreprise du type TPE/PME. Leur premier souhait est de perdurer, de continuer à exister et de s'assurer que la chaîne de valeur où elles se trouvent (du producteur au consommateur) soit forte, dynamique et résiliente. Le contexte immédiat des entreprises sera alors plus fort également et la pérennité plus grande.
Peu de personnes politiques, à l'échelle nationale, ont une vision entrepreneuriale ou considèrent l'entrepreneuriat et le monde des TPE/PME comme une source de richesse. Ceux là doivent être soutenus, quels que soit leurs bords politiques. Ceux là doivent être abordés et motivés.
Non, les chefs d'entreprise de petites structures ne sont pas de ceux qui, aujourd'hui, s'en mettent plein les poches en pressurant leurs salariés. Ca existe, mais ce n'est qu'une toute petite minorité ou bien une ancienne génération. Aujourd'hui, l'aspect sociétal et social d'une petite structure est très présent. Les jeunes chefs d'entreprise n'ont plus la même approche de l'entreprise. Souvent, elles relèvent plus du fonctionnement de l'entreprise familiale. C'est justement ce qui assure aujourd'hui la résilience de es petites structures et le fait qu'elles sont toujours là (même si la crise en ferme beaucoup).
Peu de personnes politiques, à l'échelle nationale, ont une vision entrepreneuriale ou considèrent l'entrepreneuriat et le monde des TPE/PME comme une source de richesse. Ceux là doivent être soutenus, quels que soit leurs bords politiques. Ceux là doivent être abordés et motivés.
Non, les chefs d'entreprise de petites structures ne sont pas de ceux qui, aujourd'hui, s'en mettent plein les poches en pressurant leurs salariés. Ca existe, mais ce n'est qu'une toute petite minorité ou bien une ancienne génération. Aujourd'hui, l'aspect sociétal et social d'une petite structure est très présent. Les jeunes chefs d'entreprise n'ont plus la même approche de l'entreprise. Souvent, elles relèvent plus du fonctionnement de l'entreprise familiale. C'est justement ce qui assure aujourd'hui la résilience de es petites structures et le fait qu'elles sont toujours là (même si la crise en ferme beaucoup).