mardi 25 novembre 2014

Sortir la france de sa glace qui la ronge petit à petit

Dans cet article, La frilosité, ce poison français qui dévore le goût du risque, Olivier Mathiot explique le problème actuel rencontré par nos hommes politiques et par la société.



Il est un fait indéniable que je répète à l'envie dans mes partages et dans mon blog : aujourd'hui, nos gouvernants politiques sont dépassés par la manière avec laquelle va le monde et, tels des canards ayant trouvé une clé à molette, sont incapables de trouver des alternatives aux solutions qu'ils appliquent, apprises en fin des années 1970 et conçues à l'époque des 30 glorieuses. Aujourd'hui, le monde va plus vite, il interagit différemment, qu'on le veuille ou non. Et bien que l'on soit d'accord ou non, il est impératif de s'adapter, en tant qu'individus, en tant qu'organisations comme en tant que peuple et que nation.


Nos hommes politiques, donc, sont aveugles d'une réalité qui menace. Leurs outils ne sont non seulement plus adaptés aux réalités sociales, sociétales et économiques actuelles, mais leur entourage, leur "cour" devrait-on dire, les coupe de cette réalité, sous couvert de conseil, d'expertise, de rapports, de synthèse, de notes, de...


La différence la plus grande se voit dans l'individualisation grandissante de la population. Non pas dans l'égoïsme, loin s'en faut, mais dans la liberté de ses choix personnels. Oui, la France devient plus libérale, les français deviennent plus libéraux. Mais dans le libéralisme classique qui postule un Droit Naturel (Liberté, Propriété et Sécurité) et un état, non plus paternaliste et providence, mais qui arrête de lui dire comment il doit se comporter.


Les entrepreneurs sont aujourd'hui celles et ceux qui sont les plus à même d'évoluer dans ce monde variable, incertain, volatile, protéiforme. Par entrepreneur j'entends, non pas les chefs d'entreprise, les grands patrons du CAC40, mais bien ceux qui font émerger des activités, des projets entrepreneuriaux (entreprises, associations, intrapreneurs) pour inventer et continuer de faire tourner la roue du progrès et de l'activité. Ils ont cet avantage d'explorer des voies nouvelles, de construire ces futurs qui, un jour, deviennent les présents, qu'alors les chefs d'entreprise exploitent et optimisent.


Les entrepreneurs, ce sont des "conspirateurs positifs" :


C'est à eux qu'il faut faire confiance pour aborder le futur, pour trouver des voies, pour s'orienter. Et c'est aux autres de faire en sorte que ces voies deviennent praticables pour toutes et tous, et surtout nos enfants. Ce sont eux qui ont cette flamme pour réchauffer les frileux !

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